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Pétrole

Baril, pétrole, etc …

Le pétrole remonte au-dessus de 110 dollars …

Le cours du baril de pétrole à New York gagne 16,37 $ US à 120,92 $ …” (ceci le 22 septembre 2008, aujourd’hui …)

Dans un précédent post (OPEP-et-prix-du-pétrole) , je disais ne pas croire à une baisse durable du prix du pétrole et j’en donnais mon explication. Je ne tire aucune gloire de ce rapide retournement de conjoncture, mais le fait est là !! Outre les aspects financiers internationaux, il apparaît nettement qu’un simple cyclone sur le Golfe du Mexique et/ou la baisse de production de l’Arabie Saoudite sont susceptibles d’entraîner des effets immédiats.

Et dire que la gauche dénonce une taxe “pique-nique” que (par clientélisme) la droite n’a pas le courage d’adopter. Economistes et politiciens manquent TOUS du plus élémentaire courage: celui de SE dire la vérité et donc de la dire autour d’eux. Il n’y a plus assez de pétrole pour les besoins du monde actuel: il faut changer de style d’économie et de style de vie …

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Pétrole

OPEP et prix du pétrole

Contrairement aux opinions de la majorité des commentateurs politiques ou économiques, l’OPEP a pris la décision de réduire -immédiatement- sa production de pétrole de 520 000 barils par jour, soit d’environ 0,6%. Cette décision a été prise le jour même où le baril repassait sur le marché en-dessous de 100 $. Il faut y voir un lien de cause à effet, car il est certain que des pays producteurs comme le Venezuela, l’Iran, voire le Koweit, sont en fait les vrais « spéculateurs » dont les commentateurs ci-dessus nous rebattent quotidiennement les oreilles. Ils le sont parce que l’OPEP elle-même a pour mission de faire respecter une politique des quotas visant à assortir l’offre à la demande. Ils le sont parce qu’ils souhaitent préserver un pétrole à trois chiffres afin de financer leurs politiques sociales et… l’après-pétrole.

Que venons-nous de vivre depuis le début de l’année ?

Le 12 mars 2008, l’Agence Internationale de l’Energie estime que le marché est en manque de 580 000 barils par jour et que cette situation devrait perdurer jusqu’au second trimestre 2008.

Mi-juillet 2008, le baril est coté à son plus haut: 147 $. Non pas parce que les spéculateurs s’en donnent à cœur joie; bien au contraire, l’indice HFRX Global Strategy (http://www.lecho.be/mon_argent/article/Les_hedge_funds_peinent_a_s%27adapter_aux_aleas_boursiers.7917005-611.art) chute de 2,8 %, après avoir perdu déjà 1 % le mois précédent. Voilà des spéculateurs qui ne sont pas très avisés !! Si le coût du pétrole montent, c’est parce que la production est inférieure aux besoins !

Cédant aux injonctions US, l’Arabie Saoudite remet unilatéralement, sans l’accord de l’OPEP, 600 000 barils quotidiens sur le marché. C’est pas curieux, cette correspondance stricte entre 580 000 et 600 000 ?

Par ailleurs, la consommation des Etats-Unis, face à ce carburant trop cher, baisse de … 800 000 barils par jour dès le mois de juin. Cela correspond à une baisse de 4 % de la consommation.

Ailleurs, en Europe et en Occident en général, c’est la période estivale et l’activité économique décroît.

En Chine, les JO sont l’occasion d’interrompre des pans entiers de l’activité industrielle.

Et donc, le baril repasse de 147 à 100 $ ! Il y a désormais TROP de pétrole !!

Puits de pétrole (DR)

Et maintenant, que va t-il se passer ?

L’été occidental est fini. Les frimas arrivent. La pause écologique en Chine s’achève le 15 septembre, à l’issue des Jeux Paralympiques. La consommation mondiale va reprendre son rythme expansif d’environ 1 % par an. Les bonnes habitudes prises par certains conducteurs américains (et européens) vont s’amollir devant une baisse relative du prix du pétrole. L’OPEP réduit sa production afin de revenir quasiment à la situation de début 2008. Les stocks vont progressivement s’amenuiser. Tout est en place pour que le baril reste durablement installé au-dessus de 100 $. Je ne suis pas économiste, mais je suis presque prêt à le parier.

D’autant plus qu’aucun de ces commentateurs si avisés ne s’autorise à réfléchir à … disons seulement à moyen terme. Or, la situation d’une consommation supérieure à la production possible se rapproche de plus en plus vite. TOTAL prévoit le Peak Oil (http://aspofrance.org/) et ici (http://www.oleocene.org/node/23) pour 2015-2020, jour où la production de pétrole déclinera inexorablement. Mais quel est le commentateur qui a le courage de voir un peu plus loin que sa chronique économique (ou politique) hebdomadaire ?

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Mon Leclerc et les barquettes

Comme beaucoup de centres commerciaux, mon Leclerc a quasiment supprimé depuis quelques mois le rayon « fromages à la coupe ». En fait, il ne l’a pas supprimé, mais au lieu d’y avoir une crémière qui découpait les portions de mon choix, il y a maintenant une salariée qui découpe, à l’avance, des portions de tailles variées et qui les filme sur des barquettes de polystyrène. A moi de choisir dans cet assortiment. C’est identique pour une partie du rayon « boucherie ».

Barquette polystyrène (DR)

Je comprends bien qu’il y ait un gain en main d’œuvre. Comme Lavoisier le disait pour la chimie, il en est de même pour l’économie: « rien ne se crée, rien ne se perd ». Si mon Leclerc fait un gain de main d’œuvre, c’est parce qu’il a remplacé du temps consacré au client (« Et pour vous Madame ? – Vous en voulez davantage ? – Non, j’en ai plus cette semaine, je le reçois mardi – Numéro 52 ? ») par du plastique.

Et si le plastique est plus intéressant que le temps de travail, c’est parce que ce plastique ne coûte rien (ou presque rien, même aujourd’hui !): c’est un peu de pétrole gonflé d’air !

Et si ce plastique ne coûte rien, c’est parce que mon Leclerc n’en paie pas la totalité du coût réel. Il paie la matière première, la fabrication de la barquette, sa distribution en cartons de 1000 , mais il ne paie pas ni l’impact que sa fabrication peut avoir sur l’environnement, ni sa destruction ! Or, il s’agit d’un produit NON RECYCLABLE !! Qui va finir sa vie dans un CET !

Je sais, mon Leclerc va me dire qu’il n’a pas tellement le choix de l’emballage puisque la réglementation européenne interdit le carton ou le bois. Mais là n’est pas la question !

Si mon Leclerc est honnête avec lui-même, il ne peut pas, A LA FOIS, vendre des sacs réutilisables sur lesquels il parle de l’AIR, de l’EAU et de la TERRE et distribuer des barquettes de polystyrène !! En attendant que chacun d’entre nous (industriel, commerçant et individu) soit taxé (bonus et/ou malus) sur son impact environnemental, puis-je demander à mon Leclerc d’être au moins logique avec lui-même dans ses propos et ses comportements ?

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Ecologie

Economies d’énergie en Egypte

BIEN UTILISER L’ELECTRICITE = ECONOMIES D’ENERGIE ET DEPENSES EN MOINS = GRAND BENEFICE POUR LA PLANETE

Tel est le thème de la première campagne nationale interarabe pour la rationalisation de l’énergie. Cette campagne a été lancée au tout début du mois d’août au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Egypte, …

« On doit lutter contre le réchauffement climatique, même si les ressources des énergies traditionnelles, les énergies fossiles, sont encore considérables, avec 40 ans de réserves de pétrole, 62 ans pour le gaz, 400 ans pour le charbon ».

Parmi les gestes « simples » proposés:

  • faire la lessive à basse température,
  • utiliser des appareils ménagers récents,
  • utiliser des ampoules à économie d’énergie,
  • régler les climatiseurs à 23° au lieu de 16°,
  • installer des protections solaires aux fenêtres,
  • profiter en hiver de la lumière du jour par les fenêtres et les puits de lumière,
Usine gaz d’Idku – (C)Philippe Dureuil-Gaz de France

« Si vous suivez toutes les étapes de cette campagne unique en son genre, et si vous regardez et écoutez les spots publicitaires dans les quelques mois qui viennent, on n’aura pas de problèmes d’argent, ni de changement climatique. Le prix du pétrole baissera de 30% en 2025 et l’Egypte sera un des grands pays exportateurs de pétrole ».

Sans commentaire (Ref: (http://hebdo.ahram.org.eg/Arab/Ahram/2008/8/6/envi1.htm)

Commentaire sur la photo: L’Egypte est aujourd’hui le 5e fournisseur de Gaz de France, avec 10% de ses approvisionnements de gaz naturel. Le Groupe a conclu avec plusieurs partenaires un contrat portant sur 4,8 milliards de m³ de gaz naturel en provenance de l’usine d’Idku, située à l’est d’Alexandrie.