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La guerre contre le mal, la guerre contre le Mali

Y a pas de grands discours à faire. Juste deux liens à donner, sur un même site, celui de La Parisienne Libérée (http://www.laparisienneliberee.com).

Le premier est daté du 17 janvier, soit six jours après le début de l’intervention au Mali.
Il s’agit d’une chanson dont le titre est partiellement celui que reprend ce post: « La guerre contre le mal » (http://www.laparisienneliberee.com/la-guerre-contre-le-mal/#comment-3237). Ecoutez-le, écoutez-le, écoutez-le …

Le second est daté du 24 janvier. C’est un montage des « éléments de langage » de Hollande, Le Drian, Fabius (http://www.laparisienneliberee.com/le-theatre-malien/#comment-3239). Le même discours; il n’y a pas une tête qui dépasse. Bon, mais ici cela ne nous apprend pas grand-chose, on est déjà convaincu. C’est pas pour ça qu’il ne faut pas l’écouter !

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Les manuscrits de Tombouctou et les cabrioles stylistiques du Monde

C’est un bon papier qu’a écrit Jean-Michel Djian dans le supplément « Culture et Idées » du « Monde » daté 9 février. Il y traite des manuscrits de Tombouctou.
Outre une longue et fructueuse explication de l’histoire de tous ces textes et de leurs copies conservées dans des malles ou des caisses en métal, on y apprend que les destructions qu’auraient infligées les djihadistes sont très minimes parce que ces documents de valeur avaient déjà été mis en sureté plus au Sud.
A vrai dire, on s’en doutait quelque peu, à voir LA misérable mise en scène de quelques papiers brulés et d’un petit tas de cendres ! Mais c’était important de le dire et de dissiper une affirmation largement répandue, comme beaucoup d’autres, dans les médias, selon laquelle les dégâts infligés au patrimoine étaient incommensurables.

En lisant ce papier tout chargé de notions d’histoire, nous vient à l’esprit un certain discours de Dakar et l’on se dit: « tu vas voir, il va finir par en parler ! » (Le-discours-de-Dakar,-le-discours-de-Benghazi). Gagné ! Certes, il faut attendre la dernière phrase que l’on ne peut pas éviter de citer en intégralité.
« Pour autant, les évènements en cours pourraient précipiter une prise de conscience salutaire, car la reconnaissance de la mémoire écrite est peut-être le meilleur moyen d’en finir avec ceux qui répètent que « l’Afrique n’a pas d’histoire ».

C’est dommage de gâcher un bel article, mais c’est presque une tradition de conclure les articles du « Monde » par une cabriole stylistique dans laquelle l’auteur veut donner en guise de conclusion un point de vue bien souvent très personnel. De façon générale, ce n’est pas ce que l’on attend d’un journaliste, à plus forte raison quand cette conclusion se révèle à coté de la plaque ou carrément hors sujet.
Dans le cas présent Jean-Michel Djian prouve qu’il n’a jamais lu et analysé le discours de Guaino-Sarkozy, en donne une retranscription erronée (mensongère ?) et conforte une interprétation tendancieuse de ce discours. En effet, le texte exact, après avoir parlé des « valeurs de la civilisation africaine », note que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».
Vous conviendrez que ce n’est pas la même chose et qu’il vaut mieux connaître un texte, ses forces (anti-racisme) et ses faiblesses ( paternalisme et néo-colonialisme) avant de le citer à tort et à travers. L’histoire dont il s’agit ici est une histoire beaucoup plus moderne, voire contemporaine: c’est davantage celle de la mondialisation que celle des XIII° au XVII° siècles.

Tombouctou – Livres brulés (C)AFP



En parlant de cabriole stylistique, il est un autre journaliste qui ne les déteste pas: c’est Stéphane Foucart. Dans le même numéro il nous livre un très long article sur l’effondrement de notre civilisation en raison de l’érosion de la biodiversité, de l’exploitation irraisonnée des océans, de la destruction accélérée des insectes pollinisateurs, de l’épuisement des sols et des eaux, du réchauffement climatique, de l’épuisement des ressources, de l’acidification des océans …
Comment cela va-t-il se finir ? Nul ne le sait, sauf Stéphane Foucart qui conclut son article par: « Mais le spectacle qu’offre un pays comme la Grèce n’incite guère à l’optimisme ».

Nous nous demandons encore quel est le lien entre l’effondrement qui guette notre planète et la situation de la Grèce ….

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Mali, les fables et les chèvres

Et se poursuit la guerre au Mali … tandis que s’élaborent chaque jour de nouvelles fables.
Curieuse guerre que cette guerre où il n’y a pas de victimes (en tout cas, on ne nous les montre pas!), pas de prisonniers (ah si, un, hier soir!), pas d’images à l’exception des images officielles servies complaisamment par la presse et la TV. Qu’est-ce qu’on aura pu le voir, ce ravitaillement en vol des Rafales. Avec ça, si on n’arrive pas à le vendre …
Plus sérieusement, voici près d’un mois on nous parlait de 5 à 6000 combattants djihadistes, prêts à fondre sur Bamako. Aujourd’hui, le chiffre est ramené, de façon plus réaliste, à 800 ou 1000.
On nous parlait de centaines de djihadistes venus du Proche-Orient, d’Afrique Occidentale, voire pour certains d’Europe. Désormais, il n’en est rien, à quelques dizaines d’individus près.
On nous parlait de centaines de combattants occupant les villes et les villages, 400 rien qu’à Diabali. Où sont-ils ? On nous parlait de colonnes de pick-up, plusieurs centaines, transportant ces troupes. Où sont-ils ? Les photos « autorisées » nous montre toujours le même 4X4 cramé sous la savane, le même dépôt de bus incendié et vide, le même poste de police bombardé et vide. Diabali était vide de combattants, Gao était vide de combattants, Tombouctou était vide de combattants, Kidal était vide de combattants. Où sont-ils ? Réfugiés dans le Massif des Ifoghas ? Peut-être, mais sans doute pas des milliers, ni des centaines, et quand l’armée y arrivera ils n’y seront plus ! Passés en Libye, en Algérie, plus loin encore …
Ce qui prouve bien que ce n’est pas la guerre qu’il convient de conduire là-bas. 3000 hommes, 4000 hommes ne feront rien de mieux qu’une opération de police qui aurait pu être rondement menée avec l’appui de l’ONU.
François Hollande s’est rendu sur place au meilleur moment. Le staff des faucons du gouvernement fait bien les choses. Il a prononcé un discours dans lequel l’émotion a pris le dessus, donc un discours décousu et peu élaboré, avant tout destiné à lancer les phrases et les mots susceptibles de galvaniser les foules françaises comme africaines et de maintenir leur adhésion. Comme le «  »plus beau jour de ma vie politique » », alors que nous, Français, croyions bêtement que ce jour était celui de son élection au poste de président. Ou comme la « guerre contre le terrorisme », figure de style généraliste épargnant toute réflexion, surtout quand 74% des Français considèrent les musulmans comme intolérants et 44% extrémistes. Ou encore comme le « juste rendu à l’Afrique de son aide lors des deux dernières guerres mondiales », une pensée un peu tardive et qui, de façon subliminale, voudrait faire passer la lutte contre le terrorisme à l’égal de la lutte contre le nazisme. Mais François Hollande s’est bien gardé d’aborder le fond des problèmes, la suite des événements, le rôle de la France, l’avenir du Mali.

Avant de parler de cet aspect, soulignons que les lignes évoluent quelque peu. Bien évidemment, les commentaires des lecteurs dans la presse et sur Internet restent majoritairement favorables à cette intervention, « parce qu’il fallait bien faire quelque chose contre ces terroristes qui violent les filles, coupent les pieds et les mains et détruisent le patrimoine historique et religieux ». Bien évidemment …
Citons Michel Onfray. Il reprend à son compte une analyse de Michel Collon, journaliste belge parfois contestable, mais en l’occurrence le jugement est lucide. Cacher les intérêts économiques derrière ce conflit, présenter l’intervention comme une réponse à un appel à l’aide, diaboliser l’adversaire, empêcher le débat ou ignorer les opinions contraires, voilà les caractères principaux d’une manipulation de l’information. Il est un fait que nul n’entend les opinions opposées à cette guerre. Par exemple, l’opinion d’Aminata Traoré, résolument contre l’intervention française et dont on a déjà parlé ici (Quand-parle-Aminata-Traoré-…).

Aminata Traoré (DR)


Citons, dans Le Monde daté de ce jour, la libre opinion d’Olivier Roy, Directeur d’Etudes à l’EHESS, qui considère que la stratégie française est «  »vaine et absurde » ».
A l’inverse, notre classe politique reste toujours aussi bornée et soumise. Sans doute les leaders de la droite et de la gauche « classique » attendent-ils que des événements moins fastes se produisent et leur permettent de libérer leur parole.
Mais enfin, quand on entend dire que la critique de l’intervention n’est pas à l’ordre du jour parce que nos forces armées sont engagées, c’est pousser un peu loin la soumission !
Nos forces armées sont engagées parce que le Chef des Armées l’a décidé. Sans débat démocratique. Les forces armées exécutent le travail qui leur est prescrit et elles doivent le faire de la meilleure façon, dans le respect des droits de l’homme et des lois de la guerre. Point.
Mais critiquer les choix politiques qui ont conduit à cet engagement, ce n’est pas critiquer les forces armées, c’est critiquer les hommes politiques qui nous conduisent. Le débat démocratique devrait avoir lieu. Si la durée de l’intervention armée excède quatre mois, soit après le 10 mai, le Parlement devra être saisi pour en autoriser la prolongation. Souhaitons qu’à l’occasion le jugement de notre classe politique soit plus varié, plus critique, plus constructif aussi.
A ce propos, il existe une pétition en ligne (http://www.petitions24.net/stop_guerre_au_mali_-_des_choix_pour_la_paix), généreuse pétition qui reçoit bien peu de signatures. Ses motivations sont un peu trop vagues puisque les auteurs se satisfont de ne réclamer que la paix, ce qui ne suffit pas. Cependant, une récente évolution dans les propos aborde le sujet de ce prochain débat parlementaire.

Etre constructif ? C’est mettre en place, au Mali, les conditions d’un vrai dialogue. Et ce ne sera pas facile. Le Président intérimaire du Mali refuse ce dialogue avec les Touaregs tout comme il refuse une éventuelle relève par des Casques Bleus. Mohamadou Issoufou, Président du Niger, prend déjà ses marques et refuse un dialogue avec le MNLA parce qu’il n’est « pas représentatif des Touaregs ». Peut-on choisir ses interlocuteurs lorsque l’on doit négocier ? Ou bien doit-on négocier avec tous ceux qui le veulent bien, qui le demandent ?
La question touarègue sera très rapidement au cœur de la question malienne, puisque les islamistes radicaux auront disparu dans les sables, ceci même si Bamako ne veut pas en entendre parler.
Il faudra bien l’aborder dans un sens démocratique et laïc. Il faudra bien dissiper toutes les illusions dangereuses de séparatisme et de tri ethnique. Il faudra bien réaliser que l’autodétermination des Touaregs n’a aucun sens dans une région où ils ne sont pas majoritaires. Il faudra bien qu’une police et une administration non corrompues se mettent en place. Il faudra bien que des représentants élus de toutes les communautés : Peuls, Songhaïs, Touaregs, Arabes .. apprennent à travailler ensemble et incitent les populations à vivre ensemble.

Voilà quel est l’enjeu et ce n’est pas la multitude militaire française et africaine qui fera cela.
Non, ce sont les Maliens seuls, tous les Maliens.

« Que les chèvres se battent entre elles dans l’enclos est préférable à l’intermédiation de l’hyène« .

Proverbe bamanan.

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Guerre au Mali: la parole de ceux qui sont contre

Hier soir, 23 janvier, après moins de deux semaines de conflit, France 2 fait l’impasse totale sur la guerre au Mali. Il n’y a déjà plus rien à en dire.
Aux dires des sondagiers, ce sont 75% des Français qui approuvent l’intervention. Pour ce qui concerne le gouvernement et ses services de la défense, des affaires étrangères, du budget ou de la communication, c’est « pain béni » et « pourvu que ça dure ». Pour ce qui concerne les médias, c’est exactement la même chose, l’audience et/ou le lectorat sont là, ce n’est pas le moment de les déranger. Donc suivisme et servilité ! C’est le cas de toute la presse, hebdomadaire ou quotidienne, du « Figaro » à « La Croix », en passant par « Le Monde » et « Libération », C’est le cas également de toutes les radios et télés.
L’opposition à ce conflit (celle de 25% de Français) est caricaturée et réduite à la prise de position du Front de Gauche et aux déclarations de Villepin ou de Giscard d’Estaing, cette dernière bien malvenue.
Par contre cette presse n’hésite pas à souligner l’opposition de Mohamed Morsi, Président égyptien, aux affrontements du Mali: il est tellement facile de faire d’une pierre deux coups, conforter le discours officiel et rejeter davantage encore Morsi parmi les islamistes !

Au motif d’expliquer un peu ce qui se passe, tous nous refilent des petites accommodations avec la vérité et de grands mensonges.
Les petites accommodations vont se nicher dans les cartes géopolitiques qui, insidieusement, vous placent Diabali bien plus proche de Ségou qu’il n’est réellement (il faut faire croire que le danger était réel), dans les chronologies qui vous annoncent que Mopti a été conquise par les islamistes avant l’intervention française (même raison), dans les reportages qui précisent que les adversaires étaient au nombre de 400 dans Diabali, alors qu’ils n’étaient que quelques dizaines (il faut donner du corps aux combats) ou encore dans les débats qui sont à sens unique, seuls les partisans de la guerre ayant la possibilité de s’exprimer au travers de quelques nuances.
Quant aux grands mensonges, ce sont les mêmes dans la bouche des officiels, dans celle des journalistes ou dans celle des commentateurs. Ils sont au nombre de quatre, ces grands mensonges. Un récent « point de vue » de Jean-François Bayart (Directeur de Recherche au CNRS) dans « Le Monde » du 23 janvier les résume très bien.

Le premier mensonge fait référence aux négociations prévues par la résolution 2071 de l’ONU, laquelle exhortait les autorités du Mali, les rebelles, les pays voisins et les partenaires bilatéraux à se retrouver pour engager un processus politique viable. On nous dit que ces négociations ont échoué. C’est faux, elles ont été sabotées par les « autorités maliennes » qui ne voulaient pas en entendre parler, par l’Europe et la France qui se sont abstenues d’y prendre part alors qu’elles y étaient invitées au travers des « partenaires bilatéraux ».
Le second mensonge porte sur l’appel à l’aide du Mali, dont Monsieur Bayart nous dit qu’il s’agit de l’appel à l’aide « explicite de son homologue malien ». Or, cet « homologue » n’est investi d’aucune représentativité, ni d’aucune légitimité. Il n’est que le jouet d’un capitaine putschiste qui peut le remplacer demain matin s’il le veut. Convaincu de ne pouvoir obtenir aucune légitimité, ils ont tout fait (le capitaine et le président) pour éloigner l’idée d’un nouveau scrutin présidentiel au motif que Nord et Sud n’étaient pas réunis. C’est faire vraiment peu d’honneur à notre Président Hollande que de classer la marionnette malienne au rang de ses « homologues ».
Le troisième mensonge concerne la résolution 2085 dont on a déjà parlé (Mali:-après-une-semaine-de-guerre) et qui n’autorise le déploiement d’une force que sous conduite africaine.
Le quatrième mensonge ressemble beaucoup à la fable des « Armes de dissuasion massive ». Dans le cas présent, il s’agit du danger immédiat couru par la capitale Bamako et les milliers d’expatriés français devant l’avancée inexorable des islamistes. De ce quatrième mensonge, on a également déjà parlé (Mali:-après-une-semaine-de-guerre).

Donc, tout le monde ou presque est pour la guerre !
Et les commentateurs de se répandre sur l’après-conflit en nous affirmant que tout restera à faire, que la guerre ne solutionnera pas grand-chose et qu’une nouvelle politique d’aide au développement sera nécessaire. Nous reprenons là les termes exacts de Jean-François Bayart. Et nous disons que c’est vraiment se foutre de la gueule du monde, parce que c’est exactement ce qu’il aurait fallu faire AVANT, afin d’empêcher les djihadistes de prendre racine et de se développer.
Au passage, son article nous refile des tableaux pour lesquels personne ne prend la peine de convertir des dollars et des francs CFA en une même monnaie, l’euro par exemple, pour que le lecteur comprenne.
Le tableau représentant l’Aide Publique au Développement en faveur du Mali (http://www.memoireonline.com/10/09/2819/m_Etude-de-laide-publique-au-developpement-de-la-france-au-mali-cas-de-leducation5.html) couvre la totalité de l’Aide française, européenne, US et s’élève à 815, 4 millions d’euros en 2010. Quant au tableau représentant les transferts de fonds des travailleurs maliens en France, il indique un montant de 288,1 millions d’euros en 2010 (soit 4% du PIB), à comparer aux 96 millions d’euros de l’Aide Française au Développement (http://www.afd.fr/home/pays/afrique/geo-afr/mali/afd-mali). Au passage, rappelons à l’auteur de cette tribune que Nicolas Sarkozy n’a jamais contribué à l’affaiblissement de l’autorité du Président ATT en exigeant de lui la signature d’un accord de réadmission des migrants clandestins. Amadou Toumani Touré a toujours, avec fermeté, refusé de signer cet accord et la majorité de son peuple lui en a été reconnaissante.

Faut-il redire encore ce que l’on aurait pu faire AVANT ?
Prendre en considération les populations multiples de cette région du Nord-Mali, arabes comme touarègues ou noires africaines, leur proposer des axes de développement, les associer à la gestion politique de la zone, y développer une démocratie de dialogue, leur parler des futures ressources en pétrole, voire en uranium comme un peu les leurs, …
Qui pouvait le faire mieux que la France, avec l’Europe ?

Cela n’a pas été fait. Nul doute qu’on le fera APRES ….


Nous avons ici beaucoup parlé des risques que comporte cette aventure militaire. Après les revanches et exécutions sommaires, voici venir le temps des camps de réfugiés: le nord du Burkina Faso est déjà bien déséquilibré par les milliers de réfugiés qui fuient les zones de combat ou de futur combat.
A lire un très intéressant reportage de Sophie Arutunian et Cécile Bourgneuf (http://www.mediapart.fr/portfolios/au-burkina-faso-avec-les-refugies-maliens) sur un camp du Burkina, publié sur Médiapart. Merci pour l’emprunt de la photo la plus « neutre ». Allez voir les autres !

D’autres questions se posent et mériteront quelques explications un jour ou l’autre.

Réfugié maliens au camp de Mintao – Burkina (C)Croix-Rouge de Monaco
  • Quelle est la situation réelle des otages français ? Comment peut-on affirmer qu’ils sont vivants ? Où sont-ils détenus ? Pourquoi leurs ravisseurs n’en parlent-ils plus, alors qu’ils devaient servir de monnaie d’échange ou de chantage ?
  • Au sujet du « discours » de l’adversaire, comment se fait-il que les médias le considèrent comme inexistant ? Les djihadistes sont-ils muets ? Où et comment s’expriment leurs meneurs ? Que disent-ils ?