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Au lieu des manifs, … un projet politique

Il est bien difficile d’émettre un jugement critique sur le mouvement contre la réforme des retraites sans courir le risque de passer pour un vieux réac. C’est pourtant ce qu’il faut tenter de faire. En précisant au préalable que mes orientations libérales (cf le sens de ce mot (Libéral) me poussent à rejeter la méthode et les objectifs gouvernementaux en la matière.

Depuis l’été (un “été pourri” par l’affaire Bétancourt qui a joué son rôle dans le discours contestataire), il est devenu habituel d’entendre que les français sont majoritaires pour défendre ce mouvement. Or, rien n’est moins certain.

De 1 à 3 millions de manifestants (depuis des générations, on a sûrement trouvé le moyen de compter les foules, alors pourquoi ne le fait-on pas ? ou pourquoi ne publie t-on pas les vrais chiffres ?), cela ne fait que 2 à 3 % de la population. Où sont les autres ? Ce n’est pas la “Commune”, ce n’est pas “Mai 68″. Les “sociologues” de service ont beau nous dire qu’ils manifestent “par procuration” et les sondages nous indiquer qu’ils sont nombreux à soutenir le mouvement, il est tout de même possible d’émettre quelques critiques. Les résultats d’un sondage sont proportionnels à l’ »ouverture » de la question du sondeur.

A « Accordez-vous votre soutien à ce mouvement qui vise à défendre la retraite à 60 ans pour tous ? », il est possible de trouver 71% de réponses favorables, ce qui signifie que même les électeurs fidèles de la droite se sentent “motivés”. (D’ailleurs, les 71 % sont retombés à un peu plus de 50% !)

Mais à « Etes-vous d’accord, pour défendre la retraite à 60 ans, que se dessine un vaste mouvement de blocage de l’économie: alimentation, carburants, …? », la réponse favorable est deux fois moindre. Méfions-nous donc de la présentation médiatique (voire de la manipulation ..) d’une grève ou de manifs par procuration. L’évolution des sociétés se fait certes bien souvent à l’initiative de minorités éclairées et agissantes, encore faut-il que le soutien qui leur est reconnu et accordé le soit sur des bases claires, profondes et sincères et non sur des sondages. En la matière, nous aurions à apprendre des révolutions “de couleur” (révolution orange) dans les pays de l’Europe de l’est.

Secondement, au-delà du nombre de manifestants, se pose la question du positionnement des lycéens et étudiants. Certes, ceux-ci font des pieds et des mains devant les médias, dans les chats et au fil des commentaires sur internet pour affirmer qu’ils sont bien “concernés” par le mouvement. On ne peut cependant qu’en douter au vu de leur contribution à celui-ci. Le jeune Colombani courant d’une porte de lycée à une autre, en répétant l’unique et seul slogan de son argumentaire, « Faire travailler les vieux deux ans de plus, c’est créer un million de chômeurs » est presque tragique. Une jeune lycéenne criant en tête du cortège lyonnais « On est là pour défendre nos avantages acquis » est encore plus triste. Loin de les renvoyer à d’autres occupations, il serait plus agréable de les voir s’engager sur d’autres thèmes.

Les emplois de demain (2014-2017), lorsque ces jeunes sortiront de leur scolarité, ne seront pas ceux que les vieux leur auront laissés, mais ceux que l’économie aura su créer. Et pour cela, ce n’est pas un mouvement de contestation qui les créera, mais bien une volonté politique, par exemple celle d’accroître nos investissements en R et D (Recherche et Développement), ne serait-ce que pour nous positionner plus favorablement face à la concurrence des nouveaux groupes industriels des pays émergents.

Nombre de commentateurs des pays étrangers, d’Europe, d’Asie ou des USA s’étonnent de ce mouvement et le qualifient bien souvent de revendication d’avantages acquis et de défense de petits intérêts, sans aucune vision d’avenir, sans aucune vue d’ensemble.

Il est un fait que deux visions de ce mouvement tendent à s’imposer, non contradictoires, parfois même superposables, mais toute aussi vaine l’une que l’autre. La première est celle d’un romantisme de la contestation, illustré par des photos de “Mariannes” juchées sur les épaules de leurs copains et agitant des drapeaux rouges, ou de “barricades” composées de trois tables, deux chaises et quatre poubelles devant l’entrée des lycées. La seconde relève de la même “mémoire révolutionnaire”, mais est plus radicale. On y retrouve une certaine jeunesse cultivée et diplômée qui prône la « révolution » et l’ »insurrection ». Mais pour faire quoi ? Pour remplacer notre vieux monde par quoi ? Elle n’en sait rien et, à vrai dire, … s’en fout.

Delacroix – La Liberté guidant le peuple

Le problème, c’est que personne n’en sait rien, à propos de ce que pourrait ou devrait être notre société. Personne, dans ces manifs, ne parle un tant soit peu de l’avenir presqu’immédiat, de la crise écologique, du manque futur de matières premières, à commencer par le pétrole dans quelques années (très peu …). Tous les manifestants sont les porte-paroles d’un monde qui a vécu et qui s’écroule, et aucun d’entre eux ne veut le voir. Leur seul moteur commun est constitué par un rejet d’une élite bourgeoise, souvent méprisante et peu ouverte au débat. Mais ce rejet, parfois poujadiste, tout rassembleur qu’il peut être, ne fait pas un PROJET POLITIQUE.

Cécile a beau être en tête des manifs, le discours des Verts est totalement inaudible, car il est inexistant. Bien sûr, pour survivre politiquement, il lui a bien fallu défendre la retraite à 60 ans. Bien sûr, elle l’a fait au moyen de quelques simplifications (non, la durée de travail individuelle des allemands n’est pas inférieure à la française, mais un plus grand nombre d’emplois partiels fait baisser la moyenne générale !), mais elle et ses amis n’ont rien à dire sur le monde de 2014-2017, celui des jeunes qui manifestent aujourd’hui.

Quant aux radicaux, Olivier ou Jean-Luc, après la révolution, que proposent-ils ? Comment voient-ils une France anticapitaliste au sein de l’Europe ? dans le concert mondial ? Comment ne voient-ils pas que LEUR notion de révolution est finie ? Et que si révolution il doit y avoir, elle est ailleurs et à commencer dans la création d’une société:

-développant des notions d’activités professionnelles variables tout au long de la vie,

  • acceptant un libre départ à la retraite à l’âge de son choix, de 50 à 70+ ans, les revenus étant fonction de ce départ,
  • sachant inventer et créer, au travers de technologies de pointe, les nouvelles habitations, les nouveaux moyens de transport et de déplacement, les nouveaux modes de vie, ..
  • riche en liens entre générations, sexes, origines, couleurs de peau ou religions,
  • hyper-économe en énergie,
  • ouverte à l’Europe et désireuse de dépasser les frontières,
  • ouverte aux migrants à qui une participation à l’économie peut être proposée pour répondre à nos besoins, ainsi qu’un retour vers le pays d’origine après formation et aide à la réinstallation,

Mais, de tout cela, point n’est question aujourd’hui. Cette révolution n’est envisagée par personne. Si l’ambition de la gauche socialiste tourne autour du  »care », c’est surtout de  »take care of himself » que l’on entend parler dans ces manifs. Et à ce jeu, la droite est la plus forte: il est à craindre qu’elle nous le rappelle en 2012.

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Living Planet Report

Le WWF vient de publier un rapport sur l’état de la planète et surtout sur la “consommation” que nous faisons de celle-ci: le Living Planet Report (http://wwf.panda.org/about_our_earth/all_publications/living_planet_report/). Ce rapport est réalisé depuis 2000, et tous les deux ans, en collaboration avec Global Footprint Network (http://www.footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/blog/2010/10/). Le rapport 2010 est né de la compilation de données acquises en 2007.

Les données principales de ce rapport (que vous aurez cœur d’aller lire sur les sites de l’un ou l’autre des rédacteurs) met en évidence une “surconsommation” des richesses naturelles de la terre par l’ensemble du monde en développement, c’est à dire non seulement les Etats-Unis et l’Europe, mais aussi certains pays en développement ou émergents.

C’est ainsi que les 31 pays de l’OCDE sont à l’origine de 37 % de l’empreinte globale de l’humanité sur la planète terre, que les seuls pays des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) y contribuent pour près de 30 % alors que les 63 membres de l’Association des Pays d’Asie du Sud-Est et de l’Union Africaine n’émargent que pour 12 %.

Mais allez donc vous “amuser” avec les tableaux interactifs qui permettent de juger de la production de carbone, des capacités forestières, de la pêche ou des superficies de terres agricoles ou de terres construites. A l’arrivée, les “gagnants” sont (toutes données cumulées):

  • les Emirats Arabes Unis, avec une “consommation” moyenne par habitant de 10,7 “hectares” de notre terre.
  • le Qatar, le Danemark (8,3), la Belgique (8), les USA (8), l’Estonie, le Canada (7), l’Australie, Koweït.
  • La France, précédée par l’Allemagne et suivie par l’Italie, atteint 5 “hectares” par habitant.

La “consommation” de ressources planétaires qui est requise pour un développement durable est d’environ 2 “hectares”. Au total, la population planétaire consomme une fois et demi ce que la terre est à même de lui fournir en matières de ressources naturelles et de capacité à régénérer les déchets carbonés. Le précédent rapport faisait état de 1,4 terre. Une projection vers 2050 montre que nous “consommerions” 2,8 terres chaque année … s’il en reste encore !!

Cette hyperconsommation des ressources de notre terre s’accompagne d’une dégradation environnementale, déjà engagée depuis plusieurs décennies dans les pays développés, et en croissance nette dans les pays en développement. Ceux-ci rejoignent les pays développés en matière de destruction des espèces (mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, …)

Ce rapport souligne à très juste titre la tenaille ou le cercle vicieux dans lequel se trouvent piégés ces pays: la dégradation des écosystèmes affecte et affectera le futur de la santé, du bien-être et du devenir de ces pays qui sont les plus pauvres et les plus vulnérables. Or, ce sont eux qui ont aujourd’hui le plus besoin d’eau pure, de terres, de nourriture correcte, de carburants, d’énergie et de matières premières …, s’ils veulent mettre un terme à la pauvreté.

WWF, fidèle à sa doctrine, nous invite à dresser notre propre empreinte écologique et à nous engager à la réduire par des actions à la maison, en voyage, au bureau, à l’école, pour les achats, la nourriture, les jeux, .. C’est un début. Il n’est pas certain que cela suffise et nos sociétés se doivent de réfléchir vite et bien pour proposer des alternatives à la voiture en ville, à la consommation sans fin d’énergie électrique, à la réduction drastique des déchets à la source, etc ..

Il en est d’autres qui veulent employer des moyens de pression plus radicaux et qui n’hésitent pas à le dire et à le filmer (Grande Bretagne – Campagne 10/10/10).

Cette “création” a été retirée de la diffusion (http://www.1010global.org/uk/2010/10/statement-1010-uk-director), à la suite de réactions très défavorables, parce qu’elle était une “erreur” (mistake). Il s’agit bien davantage d’une FAUTE et surtout de la preuve, s’il en fallait encore une, du caractère idéologique et totalitaire de CERTAINS écologistes. En être arrivé à cette idée tordue, au point de “suggérer” la destruction physique et violente des récalcitrants à la lutte environnementale et à la réduction volontaire de ses productions de CO2 témoigne d’une perte totale de tous les repères démocratiques.

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Publicités « vertes »

En de nombreuses occasions, sur ces pages, il a été souligné le fait que les idées de décroissance s’accompagnaient souvent d’une notion de “relocalisation”, notamment alimentaire. Le but étant de ne consommer que (ou presque ..) des produits originaires de la proche région, d’aucuns citant des cercles de 100 ou 180 km.

L’une des critiques est celle qui concerne l’avenir des productions fruitières et légumières de notre propre pays, mais hors métropole. C’est le cas de la banane, entre autres, produite en Martinique, en Guadeloupe, … Il n’est pas acceptable qu’au motif de “décroissance” des régions entières soient stigmatisées ou simplement ignorées.

Banane durable (DR)

Les organisations agricoles et territoriales chargées de la production et de l’exploitation de la banane lancent donc une vaste campagne sur le thème de la “banane durable”. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une nouveauté puisque cette campagne est l’une des étapes d’un plan signé en décembre 2008, sous l’égide de Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture. Ce plan avait, et a toujours, pour objectifs de produire des fruits avec moins de pesticides et un plus grand respect de l’environnement.

On le sait, la culture de la banane est accusée d’une hyper-utilisation de pesticides depuis de nombreuses années, en particulier de chlordécone (http://www.observatoire-pesticides.gouv.fr/index.php?pageid=579), (un voisin du DDT) interdit depuis 1998. Or, ce produit n’est en rien biodégradable et les sols ou les cours d’eau en sont dangereusement contaminés. Les risques sont avérés (Inserm) et s’appellent cancer de la prostate ou malformations congénitales.

Moins de deux ans après la signature du plan “Banane durable”, et face à l’engagement des producteurs à produire “conformément à la législation sociale et environnementale de la métropole”, on aimerait savoir ce qui a été fait pour décontaminer les sols et qui assure en toute indépendance le contrôle de l’application de cette charte pleine de bonne volonté.

Autre publicité “verte”: celle du Groupe californien Tesla, grand spécialiste de l’automobile électrique. On comprend certes bien que si l’on veut vendre des véhicules électriques, il faut “toucher” le client là où l’automobile le fait rêver: le sport, la vitesse, le luxe, … mais, justement, ne serait-il pas temps de changer de logique et de parler davantage d’efficacité dans la simplicité, la sécurité, la légèreté, la durabilité, la possibilité de recyclage après usage, etc… etc …?

Tesla présente ainsi un roadster de 288 ch. qui peut atteindre la vitesse de 240 km/h, une vitesse que, même en Californie, on ne peut atteindre que sur circuit spécialisé. Electrique, ce véhicule a une autonomie de … 340 kilomètres. A petite vitesse et pour frimer sur les boulevards de Venice, il est possible d’imaginer que la recharge de la voiture ne s’imposera que … une fois par semaine, disons.

Mais, sur circuit, après avoir roulé MOINS D’UNE HEURE TRENTE, il vous faudra aller à la borne !! Et comme l’électricité américaine n’est pas très propre en CO2 émis, ce n’est certainement pas un bon choix écologique que vous aurez fait en achetant ce véhicule.

Bref, une publicité qui a le goût et la couleur de l’écologie et de l’économie d’énergie, mais qui n’en a aucune consistance. Des idées au goût du jour, pour une idéologie de la voiture qui date d’hier.

Il convient quand même de reconnaître à Tesla la volonté de créer des véhicules électriques plus “généralistes” telle cette berline prévue pour 2011.

Berline Tesla Model S (DR)
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Trafics de déchets

Dans son édition du 26 août, Le Monde a publié (page 2) un curieux entrefilet, classé sous une rubrique “environnement”, qui faisait était du renvoi par le Brésil et vers l’Allemagne de 22 tonnes d’ordures ménagères allemandes entrées illégalement sur son territoire. Cette information a été rendue publique par l’Institut Brésilien de l’Environnement qui a précisé qu’une amende de 668000 € avait été infligée au transporteur et une amende de 177000 € à l’importateur.

Aucune autre information n’étant donnée dans le reste du journal, on reste un peu sur notre faim. Il en a été trop dit, ou pas assez. Et cela est bien regrettable puisqu’il faut trouver d’autres explications dans le Journal de l’Environnement par exemple (http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bresil-ne-veut-pas-etre-la-poubelle-des-europeens,18722). Et l’on y apprend que cette affaire n’est pas la première.

Centre d’enfouissement au Venezuela

22 tonnes, c’est en fait dérisoire. Cela ne représente pas plus que le contenu d’un conteneur maritime de 40′, UNE semi-remorque de poids lourd de 40 tonnes ! Et s’il s’agit véritablement de déchets ménagers, cela tient dans un conteneur de 20′ !!. Lorsque l’on sait que l’exportateur, une entreprise de Hong-Kong, avait qualifié ces déchets de “plastique recyclable” dont la provenance était la République Tchèque, on est en droit de se demander combien de conteneurs faussement identifiés et dont l’origine est mensongère ont pu passer les mailles du filet douanier du Brésil. En 2009, lorsque les anglais s’étaient fait pincer pour un même trafic, ce sont … 1400 tonnes qui leur ont été retournées. C’est un peu plus conséquent et probablement plus proche de la vérité pour l’affaire qui nous concerne aujourd’hui. Il est en effet difficile d’imaginer un exportateur prendre des risques sur un seul conteneur.

Le Monde nous parle de déchets ménagers, le Journal de l’Environnement nous parle de déchets ménagers dont certains classés dangereux. Il y a là beaucoup de confusions: les déchets ménagers ne sont pas dangereux, et les déchets dangereux des ménages ne sont pas des déchets ménagers !! Et tout ceci n’a rien à voir avec de prétendus déchets plastiques. En première observation, on peut noter que l’Allemagne est l’un des pays européens où le tri des déchets des ménages est le plus développé, et donc s’interroger sur ces mélanges qui n’ont pas de raison d’être. Qui et comment peut encore trouver un intérêt à stocker des ordures ménagères brutes pour les envoyer au bout du monde ? Personne, à vrai dire et ce ne sont probablement pas des ordures ménagères ! En seconde observation, d’aucuns se souviendront d’une filière identique qui a concerné la France au détour des années 90 et qui consistait pour l’Allemagne à se défaire de ses déchets plastiques auprès d’entreprises (peu regardantes) qui avaient trouvé juteux le filon du recyclage subventionné. Malheureusement, il est vite apparu qu’au nom de déchets plastiques, ce sont souvent des déchets d’hôpitaux (poches de sang, seringues et tubulures) qui entraient en France. Est-ce que cette filière est maintenant orientée vers le Brésil ?

Enfin, dernière constatation; le Brésil a beau faire partie des BRIC, ces pays en rapide développement, les industriels véreux du vieux continent ne le considèrent pas moins comme un pays “pauvre”, un pays où la main d’œuvre sous-payée est tout juste bonne pour trier, enterrer ou incinérer nos ordures.

Quant à l’Allemagne, qu’en dit-elle ? Silence radio jusqu’à ce jour …