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Trois semaines après

D’abord, il y a Spinoza. « Ne pas rire, ni pleurer, ni détester ni maudire, mais comprendre ».
Ensuite, il y a la volonté de prendre le temps, de ne pas sur-réagir à chaud, de ne pas asséner des convictions qui peuvent être erronées.

Mais désormais l’heure est venue, quand bien même notre discours se tiendra au cœur d’une grande solitude. Car combien ont été les élus qui ont critiqué, qui se sont opposés, qui se sont abstenus face à la prolongation de l’état d’urgence ? (6 oppositions et 1 abstention parmi 577 députés). Combien de sénateurs ont eu les mêmes hésitations ? (12 abstentions et aucun vote contre pour 348 suffrages exprimés). Combien de français déclarent approuver ce fameux état d’urgence ? A la date du 21 novembre, ils étaient … 91% !
Combien de députés ont approuvé les frappes en Syrie ? La quasi-totalité puisqu’il y a 2 votes contre et 10 abstentions.

De la même façon que le « Je suis Charlie » (Les-« Charlie »-sont-ils-tous-égaux) a d’abord et avant tout été une opération d’unanimisme, nous nous trouvons aujourd’hui face à l’injonction d’union nationale qui nous interdit de réfléchir et nous impose de nous taire.
Manuel Valls, l’homme qui pourtant a trouvé la force de stigmatiser l’apartheid de nos banlieues, en est désormais à assimiler toute analyse contestataire à une « excuse » donnée aux assassins. Ségolène Royal va plus loin, qui déclare qu’ « il n’est pas question de culpabiliser la France, de culpabiliser la République ».

Qu’est-ce que ce terrorisme ?
Traiter les criminels de fous ne sert à rien et surtout n’apporte aucun élément de réflexion. Depuis plus de quarante ans (près de cinquante !), nous nous trouvons face à ce terrorisme issu des pays arabo-musulmans. Rappelez-vous Carlos et le Front Populaire de Libération de la Palestine dans les années 1973-1982. Rappelez-vous l’attentat de Lockerbie (1988) et celui du DC10 d’UTA au Niger, deux avions abattus sur ordre de Kadhafi. C’est à cette époque que naît officiellement Al Qaïda, par le biais de la publication d’un texte de Abdallah Azzam intitulé « La défense des territoires musulmans ». Abdallah Azzam est directement issu de la guérilla palestinienne des années 1967-1969 et c’est avec Ben Laden qu’il crée en 1984 le premier camp d’entraînement en Afghanistan.
Les fondamentaux d’Al Qaïda intègrent les récits et épopées arabes depuis la naissance de l’islam et rejettent les options gauchisantes et laïques de la lutte palestinienne. Al Qaïda rassemble déjà les fondamentalistes sunnites, mais appelle cependant à épargner les musulmans. Al Qaïda fait de la lutte contre les juifs et contre l’Amérique, son fond de commerce.
L’organisation se décline dans le Proche-Orient, en Asie, en Afrique, sous forme de « filiales » qui font spontanément allégeance. Le sommet atteint par Al Qaïda est constitué par l’attaque du World Trade Center le 11 septembre 2001.
Les Etats-Unis s’engagent alors en Afghanistan contre les Talibans, puis se trouvent un nouvel adversaire en la personne de Saddam Hussein, accusé faussement de rassembler des armes de destruction massive en Irak.
En perte de vitesse, Al Qaïda se voit alors détrôné, remplacé par ses héritiers de l’Etat Islamique en Irak (anciens officiers de Saddam Hussein), puis en Syrie avec le ralliement des sunnites. La modération à l’égard des chiites n’est plus de mise, tout comme pour les chrétiens, kurdes et yézidis, tous qualifiés de mécréants.
Ce rapide survol permet d’identifier quelques explications (encore une fois, explication ne vaut pas excuse !) à ce terrorisme. La cause première, initiale, est celle de la revendication de l’identité arabo-musulmane, celle de la possession pleine et entière des territoires. Les luttes palestiniennes se situent dans cette revendication, mais cet objectif est également affirmé face aux interventions de tous ordres et de toutes natures de la part de l’Occident, qu’il s’agisse des interventions armées ou des interventions politiciennes. Une seconde cause est celle de la division géopolitique entre sunnites et chiites avec leurs soutiens respectifs, Arabie Saoudite en tête pour les sunnites, Iran pour les chiites, l’enjeu de domination de cette partie du monde étant primordial. Autre élément; celui de la perte d’initiative culturelle de l’islam. Religion d’Etat dans tous les régimes du Proche-Orient, l’Islam est une religion sur la défensive culturelle. Peu nombreux et peu écoutés, voire entendus, sont les esprits libres qui sont disposés à une critique des dogmes, des préceptes, des affirmations de cette religion. Cette faiblesse permet l’adhésion massive des populations à des thèmes simplissimes qui peuvent aisément être détournés en faveur de positions radicales. Enfin, ne l’oublions pas, l’Occident dans son ensemble a sa grande part de responsabilité, de par le jeu de ses alliances, de leur mise en place ou de leurs renversements, de ses pressions, de ses manœuvres en faveur de son libre approvisionnement en pétrole, de ses ventes d’armes, enfin de ses choix d’interventions armées, en Irak, en Syrie, mais également dans d’autres pays musulmans comme la Libye, le Tchad, le Mali …
Le terrorisme djihadiste n’est pas une folie: il est une idéologie. Il a des racines. Tout comme avait des racines l’idéologie communiste au temps de Staline. Tout comme avait des racines l’idéologie nazie. Tout comme avait des racines l’idéologie destructrice des Hutus à l’égard des Tutsis. Tout comme avait des racines l’idéologie meurtrière des Khmers. Et tant d’autres encore …
Parler de simple folie à l’égard de ces idéologies dévastatrices, c’est tout faire pour n’y rien comprendre et mettre en œuvre des solutions erronées.

Sur quel terreau se développe t-il en Europe ?
Si d’un coté on nous parle de folie, de quoi nous parle-t-on de l’autre coté, celui de l’Occident, celui de l’Europe où sont recrutés nombre de combattants du prétendu Etat Islamique ? Un récente enquête d’un organisme chargé d’analyser les dérives sectaires, par le biais de 160 (environ) témoignages volontaires, se croit autorisé à affirmer que les volontaires français pour le djihad se recrutent non pas dans les classes pauvres et victimes de ségrégation sociale, mais dans les classes moyennes, voire moyennes supérieures de nos sociétés. Cette fumeuse invention est, parait-il, étayée par le fait que deux ou trois des terroristes du vendredi 13 novembre étaient des petits commerçants dans leur quartier de Bruxelles ! Et son avantage indéniable est de pouvoir affirmer qu’il n’y a pas de responsabilité sociétale ou sociétalo-culturelle. Ségolène Royal (encore elle) le dit très bien: « Je suis en total désaccord avec cette affirmation. On n’a pas, alors qu’on est victime de ces attaques, en plus à culpabiliser. Il ne faut pas chercher des explications ». Outre que cette déclaration est une véritable insulte à l’intelligence, elle est de plus en totale contradiction avec les faits.
Soyons brefs. Sur l’ensemble du territoire français, il y a, au 31 octobre 2015, trois millions huit cent cinquante et un mille chômeurs, en augmentation de 3,7% sur un an sur le seul territoire métropolitain. Tous les organes de presse soulignent avec satisfaction que le nombre des jeunes au chômage « reste stable », c’est à dire à près de 200 000 (niveau de fin 2012). Cela signifie que près de 25% (24,8%) des jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont plus scolarisés sont sans travail. Un sur quatre. Dans les secteurs de la « Politique de la ville », ce chiffre dépasse les 40%. Près d’un sur deux !
Dans la totalité de la zone euro, le chômage des jeunes touche 3 148 000 jeunes de moins de 25 ans, soit un taux de 22,3 %. En Grèce, ce sont 47,9 % des jeunes qui sont touchés, en Espagne 47,7 %, en Italie 39,8 %.
Un NEET, vous savez ce que c’est ? C’est un jeune de plus de 16 ans (fin de la scolarité obligatoire) et de moins de 29 ans qui est Neither in Employment, Education or Training (ni au travail, ni scolarisé, ni en formation). En Espagne, en Italie, en Grèce, ils représentent plus de 25 % de la tranche d’âge. Au Portugal, en France, en Grande-Bretagne, en Pologne, ce taux est supérieur à 15 % de la classe d’âge. En Belgique, il est de 15 %. En Allemagne, il est supérieur à 5 %. S’il y a bien une explication à donner, c’est celle-ci (mais explication ne vaut pas excuse !): à une jeunesse sans envie, sans avenir et sans espoir, comment ne pas penser que des « solutions » toutes faites, présentant un idéal de vie, une réponse à une société et une période apocalyptique, une alternative au monde, une reconstruction de celui-ci, puissent ne rencontrer aucun écho ? C’était le 20 janvier 2015, deux semaines après les attentats de Paris. Manuel Valls avaient employé des mots extrêmement forts. Pourquoi ne les utilise-t-il pas à nouveau ? Pourquoi remplacer cette analyse par la fiction de l’union nationale dont tout un chacun sait bien qu’elle n’a pour première utilité que de chercher à sauver les meubles lors des prochaines élections régionales ? Nous le citons. « Il existe en France un apartheid social, territorial, ethnique. Les émeutes de 2005, aujourd’hui qui s’en rappelle ? Et pourtant les stigmates sont toujours présents. Il existe des zones de relégation périurbaine, des ghettos où s’additionnent les discriminations quotidiennes parce que l’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau, ou bien parce que l’on est une femme ». Tout cela a-t-il perdu son sens et son authenticité après le 13 novembre ? Alors, que faire ?
L’union nationale clamée ici et là, n’est pas une réponse, on l’aura compris. C’est en tout cas une réponse notoirement insuffisante. Et ceci d’autant plus que ce n’est pas la France, en tant qu’Etat, qui a été attaquée. Mais la France en tant que symbole d’une certaine indépendance d’esprit, d’un certaine liberté de penser, d’une certaine joie de vivre. D’ailleurs, dans la même période, au cours des journées précédentes ou suivantes, d’autres attentats ont eu lieu. En plein ciel pour un avion de touristes russes, à Beyrouth ou à Bamako. C’est également la France interventionniste en Syrie, au Mali, qui a été attaquée.
Pour cette raison, pavoiser en tricolore n’est pas, non plus, une réponse. Tout comme n’est pas une réponse le fait de penser au Mali en pavoisant avec son drapeau. Il n’en est pas tout à fait de même avec la Marseillaise, car cet hymne a acquis une signification qui dépasse largement notre pays.
Le slogan «Pray for Paris», lui, n’est pas acceptable, s’inscrivant sans hésitation aucune dans une version de la guerre des civilisations: le Dieu de l’Occident s’opposant au Dieu des islamistes fous !
En fait, seuls les bougies, les fleurs, les cœurs et surtout ce dessin de la Tour Eiffel en forme de logo du mouvement Peace and Love peuvent avoir une signification. « Je suis Paris », comme un autre a su dire « Ich bin ein Berliner » (J.F Kennedy) !

Peace and Love (C)Jean Julien

Alors, l’état d’urgence a été décrété, puis prolongé. Il est même question de le durcir, de généraliser les dénaturalisations afin de renvoyer dans le pays de leur autre nationalité les activistes soupçonnés, au risque d’en faire des apatrides.
Et puis, la guerre a été déclarée ! Certes, un adversaire nous a déclaré une forme de guerre faite de haine et de rancunes. Mais pouvons-nous, en retour, déclarer la guerre à cette idéologie ? Et à quoi cela peut-il servir ? Depuis près de cinquante ans, ce n’est qu’escalade entre l’Occident et le terrorisme islamiste. A chaque intervention, à chaque frappe, l’hydre djihadiste voit ses têtes repousser. Et parler de guerre, c’est également légitimer ces combattants de l’absurde et leur prétendu Etat. Ils ne méritent pas tant d’honneur !

Les pistes pour agir sont nombreuses. Nombre d’entre elles relèvent de la diplomatie.
Tout d’abord, mettre un terme au cancer du conflit israélo-palestinien. Rien, jamais rien ne se fera dans cette zone de la planète tant que perdurera cet affrontement duquel est né le sentiment arabe de perte du territoire.
Ensuite, mettre un terme au conflit en Syrie, sans recours à des déclarations sans lendemain car impossibles à mettre en œuvre. S’il faut frapper, et probablement le faut-il, que cela se fasse contre le seul adversaire qui puisse justifier ce choix: le djihadisme du prétendu Etat Islamique. L’avenir de Bachar el Assad ne relève que du choix des Syriens.
Après, reconsidérer nos relations avec les pays arabes ou persans. Toute notre politique étrangère dans cette partie du monde n’est, en fait, qu’orientée vers la satisfaction de nos intérêts, pétroliers en premier lieu, militaro-industriels ensuite.
Dans le même temps, affronter enfin la fracture sociale de notre société, choisir un développement qui donne sa place à la jeunesse et lui donne envie de rêver. Pour cela, il faut impérativement mettre un frein au tout sécuritaire et redonner la priorité à la croissance, au mieux-vivre, au vivre ensemble.
Enfin, s’abstenir des phrases toutes faites, des appels à marcher droit, à rentrer la tête et à s’ »union-nationaler » ! La France se portera bien mieux si elle se sert de la richesse de sa diversité.

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La sidération peut-elle déboucher sur une bonne idéologie ?

Voici presque deux mois nous avions soulevé ici-même la question de la signification dans le temps du mouvement « Charlie » et nous avions grandement douté qu’il puisse y avoir une perpétuation de celui-ci au cours des semaines ou des mois à venir. Notre analyse nous portait à croire qu’il s’agissait d’un mouvement de stress collectif, caractérisé par une sorte d’immobilisation mentale. Le phénomène « Charlie », un phénomène médiatique né de « communicants », et le discours officiel ont favorisé cette cristallisation. Il est évident aujourd’hui que ce mouvement d’unité nationale apparente ne s’est pas perpétué, tant sont nombreuses les divisions de la société et tant sont improbables toutes les tentatives faites pour y remédier si peu soit-il. Les résultats des prochaines élections départementales illustreront à merveille cette désaffection démocratique dont souffre notre pays, et que « Charlie », vide de sens, n’a fait que camoufler pendant quelques jours ou semaines.

S’il en fallait une preuve, il faut aller la chercher dans un sondage réalisé par le CEVIPOF, le Centre de Recherches Scientifiques de Sciences Po, un sondage annuel baptisé le Baromètre de la Confiance Politique. Un tel sondage est réalisé à peu près annuellement. cela a été le cas chaque année en décembre depuis 2009. En décembre 2014, soit un mois environ avant les douloureux évènements de janvier et la mobilisation « Charlie », s’est déroulée la 6° vague sondagière du CEVIPOF. Cet organisme a eu l’intelligente curiosité politique de renouveler exceptionnellement son enquête auprès des mêmes sondés fin janvier-début février 2015.
Les commentaires à propos de ces deux sondages ont été extrêmement discrets, et pour cause …

1864 personnes ont participé au premier sondage. 1524 personnes qui avaient toutes répondu au précédent sondage ont participé à la seconde vague. L’organisme de sondage précise que les résultats doivent être lus avec une incertitude de 1 point à 2,5 points au plus, compte tenu de la taille de l’échantillon.

Concernant l’état d’esprit général des français, il se traduisait en décembre 2014 par la lassitude (31%), la morosité (30%), la méfiance (26%), la sérénité (16%). Sept semaines plus tard, dominent la morosité (32%), la méfiance (32%), la lassitude (29%), avec un peu de sérénité (14%).
A l’affirmation selon laquelle « Les gens peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions », 76% se déclaraient d’accord en décembre et 77% en février. A l’affirmation « J’ai une liberté et un contrôle total sur mon avenir », 51% étaient en accord en décembre et 52% en février.
Plus significatif est le jugement exprimé quant au fonctionnement de la démocratie. En décembre, il est « bien » pour 27% des sondés et « pas très bien » pour 73%. En février, les mêmes sondés se retrouvent 39% à estimer que la démocratie fonctionne bien et 61% qu’elle ne fonctionne pas très bien.
De même, s’ils étaient 72% en décembre à se déclarer fiers d’être français (26% pas fiers), les voilà 82% en février (17% pas fiers). On retrouve à l’évidence dans ces chiffres l’effet de coagulation causé par la mobilisation du Gouvernement, de la classe politique et des médias.

Cependant, allons plus loin.
A l’affirmation « Il y a trop d’immigrés en France », 67% se déclaraient d’accord en décembre. Ils deviennent 69% en février.
A l’affirmation « Il faudrait rétablir la peine de mort » », 47% se déclaraient d’accord. En février, ils sont 50%, pour la première fois.
« Les français musulmans sont des français comme les autres », 68% déclarent leur accord à cette formulation. « L’islam représente une menace pour la république Française », ils sont 56% à être d’accord !!
Il a été demandé aux sondés de la seconde vague (février 2015) s’ils avaient participé aux mobilisations des 10 et 11 janvier. A 73% leur réponse a été négative et à 26% positive. On n’épiloguera pas sur le fait que 25% de réponse positive à un sondage représentatif devrait entraîner des foules autres que celles qui ont participé aux manifestations ! Là encore, en février, l’effet mobilisateur se fait encore sentir.
Mais alors, quelles ont été les sentiments des sondés face aux attentats ? De l’indignation pour 90%, de la colère pour 82%, de la compassion pour 74%, de la peur pour 52%, de la haine pour 39%.
Et quand vous pensez aux marches des 10 et 11 janvier, qu’est-ce que vous éprouvez ? De la fraternité pour 75%, de l’espoir pour 69%, de la fierté pour 66%, de la méfiance pour 35%, de la peur pour 22% et de l’indifférence pour 13%.
Mis bout à bout, tous ces sentiments ne feront jamais une « politique ». Après « Charlie », les français se méfient encore un peu plus de la politique, encore davantage de l’islam, ils se replient sur eux et attendent un homme fort en guise de messie. Rendez-vous en décembre 2015 pour la prochaine vague du sondage.

Solidarité (C)Keith Haring

Cela n’a rien à voir avec les évènements de janvier 2015 (encore que …), mais il existe dans le « Baromètre » quelques questions récurrentes dont les réponses méritent d’être analysées et comparées.
Il en est ainsi de la vie démocratique: comment jugez-vous cette façon de gouverner le pays « Avoir à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ou des élections ». 48% des sondés trouvaient « bonne » cette affirmation en décembre, ils étaient 51% en février !
Enfin « Quelles sont les chances des jeunes de réussir aujourd’hui par rapport à leurs parents ? ». Pour 3% des sondés de décembre, ils ont plus de chances, pour 24% autant de chances et pour 72% moins de chances.

L’intégralité de ces sondages se trouve sur le site du CEVIPOF (http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/). Bonne lecture.