Encore une image très graphique … elle a été prise ce dimanche 27 septembre à Fiesso d’Artico, en Vénétie. Elle représente une fraction d’une nasse réalisée par un artisan fabricant des filets et des accessoires de pêche.

Encore une image très graphique … elle a été prise ce dimanche 27 septembre à Fiesso d’Artico, en Vénétie. Elle représente une fraction d’une nasse réalisée par un artisan fabricant des filets et des accessoires de pêche.
C’est pas forcément une photo de la semaine ! Mais c’est une photo dont je suis l’auteur et qui m’apporte un peu de satisfaction.
Là, il s’agit de carrelets en bordure d’océan à Saint Palais sur mer. Une image assez graphique, bien ordonnée …. du 14 septembre.
En début d’année, le Mali a refusé (ce n’était pas la première fois) de signer l' »Accord de gestion concertée des flux migratoires » que lui proposait la France. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts de Bamako comme sous ceux de Paris et il fort probable que les échanges et négociations se poursuivent.
D’un autre coté, le CIGEM (Centre d’Information et de Gestion des Migrants), organisme dirigé par le Ministère des Maliens de l’Extérieur et basé sur une politique de collaboration avec l’Europe dans le domaine des migrations, a récemment (12 juin) renforcé son action en signant un accord avec l’ANPE, le FAFPA, APEJ et les UFAE pour mettre en œuvre la « promotion de la migration légale de travail en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle ».
Alors, l’Association des Maliens Expulsés (AME) prend peur. Lors de son 3° Forum des Journées Ouvertes sur l’Immigration (20 juin), cette Association et son Comité de soutien ont fait adopter par un petit public une “Déclaration de Bamako” qui recommande notamment la »rupture d’avec la politique française de l’immigration dite “choisie” et “répressive”, voulue par le Président français et plusieurs pays européens ». Cette déclaration demande notamment que les ambassades maliennes mettent fin à la délivrance de laissez-passer qui favorise l’expulsion des maliens.
Avant cette réunion qui avait pour but, selon les organisateurs, de « monter la pression », un certain nombre de faits ou de discours étaient déjà symptomatiques d’un durcissement.
Et en France ? En France, le débat est largement conduit par la CIMADE, ce qui explique un peu l’acharnement du Ministre de l’Immigration à ne pas vouloir la laisser seule sur le terrain. Elle s’attache avec excellence à son rôle de soutien, aide et compassion à tous ceux qui n’ont ni toit, ni travail et qui risquent l’expulsion. Mais a t-elle raison de refuser en bloc toute la politique européenne d’immigration en parlant de vision utilitariste et sécuritaire de l’immigration ? Ne peut-on distinguer fermement les deux volets et être intransigeant sur le volet humanitaire (centres de transit, liberté de circulation, droits élémentaires… ) afin d’être plus ouvert sur le volet “politique” ? Ne peut-on souhaiter un développement d’une immigration enrichissante pour l’un et pour l’autre, qu’elle soit professionnelle, scolaire, éducative ou familiale ? Pourquoi poser un a-priori selon lequel cette immigration ne saurait que favoriser la fuite des cerveaux ? Pourquoi affirmer (sans preuves convaincantes) que le développement d’un pays n’entraîne pas une diminution de ses migrants ? Pourquoi accuser les essais d’organisation et de facilitation des transferts financiers par les migrants, de tentatives de spoliation d’une manne alléchante ?
La Cimade a un discours humanitaire intéressant, elle prône ouvertement un monde sans frontières, mais fait-on une politique avec une espérance dont la réalisation n’est pas pour demain ?
Les migrants eux-mêmes affirment que « les gens ne quittent pas leur pays par plaisir, mais pour la plupart parce qu’ils y sont contraints pour vivre ou survivre ou faire survivre leurs proches ».
Alors que la crise fait déjà chuter dramatiquement les transferts de fonds vers les pays d’origine, alors que la crise entraîne la suppression des emplois par milliers, ne serait-il pas raisonnable d’aborder la question de l’immigration avec moins de parti pris mais plus de pédagogie et plus d’humanité de part et d’autre ?
Une petite biblio pour conclure, qui s’ajoute à des références déjà citées ici (Les-migrations-du-Mali-vers-la-France) :
Le rapport de la CIMADE: (http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20090619/1208739_f01e_edl.pdf)
Le pacte européen sur l’immigration: (http://www.eu2008.fr/webdav/site/PFUE/shared/import/1015_conseil_europeen/Pacte_europeen_sur_l_immigration_et_l_asile_FR.pdf)
L’intégration économique des migrants: (http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/064000739/0000.pdf)
Et puis un site avec un point de vue intéressant à propos du “discours” sur et autour de la question de l’immigration: l’Institut Panos: (http://www.panosparis.org/fr/migrations.php)
20 000 visites en deux ans. C’est la fréquentation, à quelques dizaines près, de ce blog. Faut pas croire que c’est beaucoup ! Ça ne fait jamais que 27 visites par jour en moyenne ! Une seule satisfaction: la première année, la fréquentation ne dépassait jamais 20 visites quotidiennes. Actuellement, elle tourne autour de 100 et dépasse parfois (oh rarement) ce chiffre.
Voilà de quoi vous rendre modeste si vous comptiez sur votre blog pour accéder à la célébrité. Ceci dit, je suis quand même un peu déçu et j’ai tenté une analyse des raisons qui freinent une meilleure diffusion de mes minces propos.
Les premières explications sont à l’évidence à rechercher de mon coté.
1°) Je n’écris pas assez souvent. De 2 à 5 fois par mois, c’est très probablement insuffisant pour laisser une trace détectable par les moteurs d’indexation. Mais, je ne suis pas addict, même si je pense avoir de quoi m’exprimer. Et puis, je veux également vivre d’autres occupations, d’autres engagements, d’autres loisirs …
2°) Les thèmes que je développe sont trop nombreux et trop différents les uns des autres. C’est également une raison probable, bien que je n’ai jamais rencontré d’augmentation notable de la fréquentation lorsque j’ai rédigé toute une série d’articles sur le Mali et les questions de la salubrité.
3°) Mes mots-clé ne sont pas les meilleurs ? J’ai tout essayé, en renouvelant à plusieurs reprises ma liste de mots-clé. Que l’on choisisse des mots pointus et très spécifiques ou des mots génériques (Afrique …), cela ne change pas grand-chose non plus.
Voilà pour les reproches que je me fais.
Il est aussi des reproches que je fais au »Monde » qui héberge ce blog.
1°) Quoi qu’en laisse penser la présentation de la page “blog”, l’expérience montre qu’il n’y a pas vraiment de “promotion” ou de “publicité” pour les blogs banals des lecteurs. Toute la communication est centrée à la fois sur les blogs invités, à peu près toujours les mêmes, et sur les blogs des rédacteurs et journalistes. D’ailleurs, on peut là se poser la question du bien-fondé de cette collusion (collision) entre le journalisme et l’opinion personnelle. (Mais il en est déjà la même chose avec les éditoriaux ou billets d’humeur, comme celui d’Hervé Kempf, par exemple).
2°) Je ne sais pas comment est fait le référencement des blogs du »Monde ». Depuis plus de deux ans, j’utilise les services de Google Alert (http://www.google.fr/alerts) pour être informé sans délai de ce qui peut m’intéresser. Par exemple, l’alerte sur les mots “Afrique, Mali” m’annonce systématiquement et sans délai la parution d’un post chez mon ami Helsens (http://mali.blogs.liberation.fr/helsens/). Ou la publication d’un post sur ce thème chez Catherine Coroller (http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/). En ce qui concerne mon blog sur »Le Monde », jamais la moindre citation, jamais !! Deux quotidiens différents, deux gestions bien différentes.
J’ai fait le test. Il y a 10 posts sur mon blog qui ont, entre autres, ces trois mots-clé: “Afrique”, “Mali” et “déchets”. Faites une requête sur Google avec ces trois mots. Vous trouverez 66100 références ! Dans les 300 premières (après plus personne ne cherche !!), il n’y a aucune des miennes … mais il y a le Toubabou (http://mali.blogs.liberation.fr/helsens/) qui ne parle pourtant des déchets qu’incidemment … Mais ça marche mieux pour les images ..
3°) Enfin, même si nous écrivons sous DotClear, il s’agit d’un DotClear bien muselé. En effet, il n’est pas possible d’inclure des méta-balises dans nos pages de façon à “accrocher” l’attention des moteurs de recherche.
Bref, dans quelques années, peut-être qu’un petit buzz se fera autour du blog de Thermopyles … En attendant, je me console car j’ai au moins UN Lecteur régulier. Depuis plus d’un an, c’est quotidiennement qu’un obsédé tape la requête suivante “bagarre fille déshabillée” et se retrouve ici| (Quelle(s)-fréquentation(s)-!!!) sur mon site. Qui dira que je ne suis pas référencé ? Mais à cet obsédé-là, je dirais volontiers que sur Google, pour des recherches de ce genre, il faut sélectionner “images” !!