Semaine pluvieuse = pas de photos !
Voici les Drus, le 25 octobre dernier, en plein soleil automnal, au lendemain de la première neige de la saison.

Semaine pluvieuse = pas de photos !
Voici les Drus, le 25 octobre dernier, en plein soleil automnal, au lendemain de la première neige de la saison.
La ville s’appelle actuellement San el-Hagar, pour la bible il s’agit de Zoan, pour les grecs c’était Tanis et pour les égyptiens Djanet. Le site est le plus important du Delta, mais il reçoit peu de visiteurs. Les archéologues s’accordent à dire qu’il s’agit de la capitale des pharaons des XXI° et XXII° dynasties (entre 1050 et 650 av JC.), mais que l’essentiel des monuments et sculptures que l’on a trouvés ici a été “récolté” ailleurs ! Décadence … Le nouveau portfolio ci-joint vous présente une petite vingtaine de photographies de ce site.
Elle est double, cette semaine. Il s’agit de la photo recto et verso de la statue de la Justice installée Place Palud (Place de l’Hôtel de Ville), à Lausanne. Réalisé en 1584-85, l’original de cette allégorie est conservé au musée. Il s’agit-là d’une copie mise en place en 1930 et dont les couleurs ont été rafraîchies en 2006, conformément à l’original.
Aux pieds de la Justice, yeux bandés, glaive et balance en mains, on trouve l’Evêque, l’Empereur, le Grand Turc et un Magistrat en soumission. Cette Justice a ceci de particulier qu’elle est court vêtue et dévoile son genou, en contradiction avec la représentation classique de la Justice en toge ou longue robe.
Voici déjà quelques mois (Faut-il-mettre-un-terme-à-l-aide-à-l-Afrique) , j’avais parlé d’un livre écrit par Dambisa Moyo, alors même qu’il n’était pas encore traduit en français. C’est en parcourant les sites progressistes et critiques de l’Afrique Noire que j’avais découvert cet ouvrage. Le voici traduit en français, sous le titre de “L’AIDE FATALE” et publié chez Lattes.
La thèse est assez simple. Les faits montrent à l’envie que l’aide apportée à l’Afrique ne contribue pas à son décollage économique, loin s’en faut, puisqu’au contraire les inégalités s’accroissent et la pauvreté augmente. La solution réside dans une suppression prochaine de l’aide et le remplacement de celle-ci par quelques principes économiques d’inspiration assez libérale:
La Tribune.fr (http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090917trib000423177/dambisa-moyo-l-aide-publique-donnee-a-l-afrique-constitue-une-rente.html) a récemment accompagné la présentation de ce livre par une courte interview. Parmi les questions, celle-ci: Si l’aide est un échec, pourquoi les pays riches continuent de déverser autant d’argent en Afrique ?
La réponse laisse un peu perplexe. La cause en serait le poids des valeurs religieuses qui imprègnent le politique en créant une sorte d’obligation morale à l’aide des pays pauvres de la part des pays riches. Je veux bien, mais je ne suis pas certain qu’il n’y ait pas d’autres facteurs et notamment le fait que les pays riches SAVENT que l’aide entraîne une dépendance, que cette dépendance a souvent pour nom la DETTE, et qu’en raison de cette dépendance les pays riches s’octroient des droits sur les matières premières: pétrole, métaux rares, uranium, …
Quoi qu’il en soit, cet ouvrage ne laisse personne indifférent et sa place est bienvenue dans les débats qui entourent la définition d’une nouvelle mondialisation, ou d’une mondialisation plus respectueuse des ressources naturelles et dont les productions sont plus conformes aux besoins réels des populations.