Résumé des épisodes précédents. TDI, devenu SF, parvient enfin à construire sa ligne de chemin de fer à voie étroite jusqu’à Saint-Marcellin. Ouverte en avril 1908, il reste encore à relier cette ville à Lyon …
La réalisation de la dernière partie de la ligne, celle qui doit rapprocher Saint-Jean de Bournay de Lyon est retardée par suite de difficultés concernant l’entrée dans Lyon. Il faut dire que les administrations de l’Isère et du Rhône ont bien du mal à collaborer sur un mode efficace. C’est ainsi que deux sections successives sont mises en service le 23 novembre 1909, soit un peu plus de dix ans après la mise en service du premier tronçon entre Saint-Jean de Bournay et La Côte Saint-André.
Ces deux sections sont Lyon-Monplaisir – Heyrieux et Heyrieux – Saint-Jean de Bournay. A de rares exceptions près (que nous citerons), le tracé se trouve en accotement de la route, soit à niveau, soit en légère surélévation. Entre Lyon-Monplaisir et Heyrieux, les arrêts sont ceux du Terminus OTL, de Saint-Priest, de Mions, de la Croix-Rouge, de Toussieu, de Saint-Pierre de Chandieu, de son domaine de Rajat, et de Heyrieux. 22 km parcourus en une heure et vingt minutes.
Quant à la section de Heyrieux à Saint-Jean de Bournay, elle desservait l’avenue de la République, l’Alouette, Diemoz, Lafayette, Grande-Maison, Sur-la-Ville, Saint-Georges d’Espéranche, Charantonnay, Chasse, Beauvoir-de-Marc, Gerbolle, Royas, Le Rouleau et Saint-Jean de Bournay. 24 km parcourus en heure et demie environ.
Ainsi que le prouve les cartes postales, la voie ferrée était en site propre peu avant d’atteindre Saint-Georges d’Espéranche.
Ainsi s’achève une desserte de 116.550 kilomètres, reliant Saint-Marcellin à Lyon. Elle doit permettre à la région du Dauphiné dite du Bas-Grésivaudan, des Terres Froides, de la Bièvre, voire du Voironnais puisque des branches de ce réseau vont jusqu’à Voiron, de se développer. Tel est le but de ses promoteurs. Nous verrons comment a évolué ce réseau, quel a été son évolution économique, quels ont été les projets de connexion avec d’autres réseaux à voie métrique, quels étaient les matériel utilisés, …. Toujours est-il que la population plaçait beaucoup d’espérance dans ce progrès qu’était la voie ferrée devant la porte.
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