Catégories
Ecologie

L’échec de la Nano, une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle ?

Voici près de deux ans, jour pour jour, nous parlions ici (Tata-Nano) de la Tata Nano, cette voiture populaire indienne à 1500 ou 2000 euros. Essentiellement pour nous indigner de ce que certains considéraient comme un “cauchemar environnemental”, au motif que le constructeur envisageait une production de l’ordre de 1 million de véhicules par an à partir de 2010. Et les commentateurs de proposer aux habitants de l’Inde de ne se déplacer qu’à pied ou en transport en commun ! En mars 2009, le site “carfree france” est allé jusqu’à considérer que cette offre n’était qu’un petit pas pour la démocratie, mais un grand pas pour la destruction de la planète.

Tata Nano (DR)

Faut-il persister et signer ? Nous n’avons (et nous n’aurons) strictement aucun droit à dicter à quiconque dans le monde l’attitude qu’il doit avoir en matière de consommation et/ou de développement tant que nous n’aurons pas décidé d’un changement réel, et mis en œuvre ce changement, de nos propres habitudes de consommation et de développement. Le « Faites ce que je dis, et pas ce que je fais » est totalement inacceptable.

Et voilà qu’on reparle de la Tata Nano pour nous dire que c’est un échec commercial ! Avant d’aborder ce sujet, revenons quelque peu en arrière. Présentée au public indien en mars 2009, cette voiture a rencontré un succès immédiat, à tel point qu’en trois semaines d’avril 2009 ce sont plus de 200000 véhicules qui ont été commandés et payés d’avance. Le constructeur, bien incapable de fabriquer ces véhicules dans les délais (manifestations paysannes au sujet des terrains d’implantation de son usine) a choisi de tirer au sort les clients, promettant de satisfaire tout le monde d’ici à fin 2010. On y est. Et en septembre 2010, ce sont plus de 50000 voitures qui avaient été fabriquées et vendues. Tata envisageait alors avec confiance de se développer vers l’Afrique, vers l’Amérique Latine et, pourquoi pas, vers l’Europe avec un modèle plus et mieux équipé.

Avec la crise et surtout à cause d’une image de marque assez déplorable que ce véhicule affiche (construction bâclée, sécurité limitée, auto-inflammabilité, prix trop élevé pour le service rendu, …), les ventes s’arrêtent pratiquement pour n’être en novembre 2010 que de 500 et quelques véhicules !

La fin d’un rêve ? France 2, au journal du soir, peut bien sourire en disant que même les pays en développement peuvent avoir des flops économiques. Le Monde lui-même, par la plume de Julien Bouissou, le 21 décembre dernier (un article introuvable sur Lemonde.fr), parle de « Nano caviar » au lieu de voiture du peuple.

Comme il y a deux ans, chacun peut bien rigoler, mais l’échec de la Nano n’est pas une bonne nouvelle. Si les indiens répugnent à acheter une Nano, c’est avant tout à cause de sa mauvaise qualité qui l’assimile davantage à une Traban extrême-orientale qu’à une voiture honorable. Mais il n’y a aucune motivation écologique dans ce choix, la preuve en est que les modèles avec climatisation sont privilégiés. L’histoire mythologique de la Ford T ne se reproduira pas et le monde des pays en développement ne se mobilisera pas pour CE véhicule à très (trop) bon marché. D’autres, comme Suzuki, Renault-Nissan, voire Citroën, voire les chinois, prendront la place et réussiront à vendre des véhicules, certes plus chers, mais plus séduisants.

Fin 2010, début 2011, l’heure n’a pas encore sonnée de la prise de conscience par les pays en développement du coût écologique de la voiture individuelle. Il faut dire qu’en France même, l’heure n’a pas encore sonnée de l’interdiction des véhicules les plus polluants à l’intérieur des villes, pour ne pas parler de l’interdiction totale des véhicules au cœur des villes.

Catégories
Mali

50 « Drapeau Rouge » pour le Mali

L’information est pour le moins “curieuse” et assez “choquante” ! La Chine vient d’offrir au Mali un cadeau d’anniversaire (Cinquante-ans-d-indépendances) constitué de 50 limousines de haut luxe Hong Qi 3, ce qui se traduit par “Drapeau Rouge”.

HQ3 « Drapeau Rouge » (DR)

Un premier lot, estimé à 822 millions de francs CFA, constitué de 20 voitures, a été réceptionné ce 17 septembre. Soit 41 millions de FCFA par voiture, soit 62500 € !

Ces voitures, qui participeront dans cinq jours aux cérémonies d’anniversaire, ont fait, selon l’ambassadeur de Chine au Mali, « l’objet d’une commande spéciale destinée à répondre aux besoins du Mali ».

Qui a passé cette “commande spéciale” ? Le Mali ? ou la Chine ? S’il s’agit de la Chine, est-ce vraiment une « commande », est-ce vraiment un « cadeau » quand on sait que le pays a vendu … ONZE véhicules (http://www.leblogauto.com/2007/12/hong-qi-3.html) de ce type depuis janvier 2010. Il faut dire qu’il les vend 1280000 yuan soit 145000 € l’un ! Quoi qu’il en soit, si la Chine a de l’argent à offrir, elle pourrait choisir ses cadeaux avec un peu plus d’à-propos et évaluer de façon plus précise les « besoins » du Mali.

S’il s’agit du Mali, il n’est pas dans mes projets de lui reprocher de choisir des voitures de parade comme cadeau (mais 50 ??!!). On peut se demander cependant s’il n’eut pas été préférable que le Mali sollicite la Chine pour se voir offrir des véhicules plus modestes, plus utilitaires, et moins gourmands. Des véhicules électriques, par exemple, ou hybrides …

Tout le monde y aurait gagné: le Mali en simplicité, la Chine en savoir-faire et l’environnement en CO2 non rejeté et en pétrole non consommé.

Catégories
Ecologie

Le monde de Conrad Schmidt

Le texte qui suit a été publié dans « La décroissance, le journal de la joie de vivre » (?). Conrad Schmidt est le fondateur d’un parti canadien: le  »Workless Party » (Parti pour moins de travail) et l’auteur d’un livre intitulé « Workers of the World, Relax ».

« Çà a commencé par la voiture. Je me suis dit que si je m’en débarrassais, et que je me rendais en vélo au boulot, j’allègerais mon empreinte sur l’environnement. Résultat, outre le fait que j’étais plus en forme, je me suis retrouvé avec un surplus de 400 dollars par mois, parce qu’une bagnole ça coûte cher. Et la question s’est posée de ce que j’allais faire avec cet argent en plus. Si j’achète un plus gros ordinateur, ou que je me paye un voyage en Europe, ça revient au même, je continue de nuire. La consommation est donc exclue. De la même façon, si je m’offre des massages ou des cours d’espagnol, comment est-ce que, eux, mon masseur et mon prof vont-ils dépenser cet excédent de revenu ? Sans doute qu’ils seront moins scrupuleux que moi et qu’ils vont accumuler des biens inutiles qui viendront aggraver la situation. Conclusion, soit je détruis ce fric, je le brûle, sois je m’offre du temps. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à travailler quatre jours par semaine, puis j’y ai pris goût, je me suis investi dans la communauté, j’ai quitté mon job, j’ai enquêté sur les politiques, j’ai fait des films, écrit des bouquins … »

Conrad SChmidt (DR)

C’est pas parce que c’est l’époque du bac, mais on va faire un peu d’analyse de contenu de texte.

Voilà un homme, bien sous tout rapport, sans doute honorablement connu dans son quartier et apprécié par ses collègues, qui décide de se séparer de son automobile afin d’améliorer son empreinte environnementale. Cela lui rapporte quelques 400 $ mensuels, soit environ 320 euros, soit une quinzaine d’euros par jour de travail. A moins que la voiture soit très gourmande, ou que les péages urbains soient très élevés, cela représente tout de même plusieurs dizaines de kilomètres quotidiens … à faire en vélo. Passons.

En renonçant à sa voiture, Conrad a privé son garagiste et ses salariés (pour les révisions), son carrossier et ses salariés (pour les retouches en cas de petite rayure), son pompiste et ses salariés, et d’autres encore, de sa petite contribution personnelle à leur niveau de vie (et quel que soit le niveau de celui-ci). Je ne pense pas que pour eux, la solution se trouve dans la pratique du vélo.

En renonçant à sa voiture, Conrad a également renoncé à ses vacances que rien ne l’obligeait à prendre en même temps que tout le monde. Il a mis un terme aux escapades vers les montagnes de Banff où ses amis font encore de l’escalade. Il a ainsi privé son hôtelier et ses salariés, son restaurateur et ses salariés de sa petite contribution individuelle à leur niveau de vie. Pour eux, la solution ne se trouve pas dans la pratique du vélo. Il a aussi privé ses anciens amis de l’Université des visites qu’ils leur faisait une ou deux fois l’an: ils habitent trop loin et le Greyhound ne passe pas jusqu’au fond de leur vallée.

Conrad ne le dit pas ici (on peut supposer qu’il le dit ailleurs), mais il est probable que depuis sa découverte des économies possibles, il a du renoncer aussi à s’acheter de la viande, des fruits exotiques (et comme à part la pomme, la poire, la framboise, la cerise, le bleuet ou myrtille, il ne pousse pas beaucoup de fruits au Canada, ils sont presque tous exotiques), voire supprimer le café au bénéfice d’une camomille sucrée au sirop d’érable. Depuis, il élève trois poules, cultive ses salades et fait son pain. Il a ainsi privé son épicier et ses salariés, son boucher et ses salariés, son boulanger et ses salariés de sa petite contribution individuelle à leur niveau de vie.Pour eux la solution ne se trouve pas dans la pratique du vélo.

Poussant le raisonnement à fond, Conrad (puisqu’il ne bouge plus de chez lui) a simplifié son habillement au plus sobre: des socques, un pantalon de denim, une chemise à carreaux. Pour l’esthétique, la coupe de cheveux se fera à la maison … (et, à l’occasion, ce sera nu sur un vélo …)

Conrad est content de lui. Il a singulièrement réduit son empreinte écologique. Mais l’a fait tout seul, en indépendant, sans penser aux conséquences de ses actes, en égoïste

Et puis Conrad s’est posé la question de l’usage auquel il pouvait consacrer tout cet argent. Ne lui sont venues à l’esprit que trois hypothèses: le consommer, ou le brûler, ou moins travailler.

Le brûler ? Il devait rester en Conrad un fond de morale qui l’en a empêché en dernière extrémité.

Le consommer ? Cette hypothèse est rejetée pour deux motifs. Le premier vise à dire que si Conrad s’offre un matériel informatique dernier cri ou s’il décide de partir à la découverte du Monde, il ne fera que déplacer les causes de son hyperproduction de CO2. Donc, les fabricants d’ordinateurs et les compagnies aériennes n’auront pas sa petite contribution individuelle au niveau de vie de leurs salariés. Le second motif relève d’un comportement plus totalitaire: je ne me ferai pas faire de massages, ni n’apprendrai l’espagnol, car ces gens vivent déjà assez bien comme ça et n’ont pas besoin de mon argent qu’ils vont accumuler. Conrad s’est réservé le libre choix de l’usage de son argent, mais il est hors de question qu’il reconnaisse ce libre choix à un autre, de surcroît si cet autre est un industriel, un commerçant, un artisan, un libéral, un travailleur indépendant, bref un capitaliste.

Curieusement, il est une idée qui n’a même pas traversé l’esprit de Conrad: celle de faire profiter d’autres de cet argent économisé, les plus pauvres que lui par exemple, ou les immigrés en son pays, ou les habitants de pays en développement. Il n’est pas seul dans ce cas. Lors d’un reportage sur les décroissants, “Envoyé Spécial” avait filmé un couple de cadres qui fabriquait son lombricompost dans l’appartement et glanait sur les marchés. La question de l’usage de leurs économies n’avait pas été abordée et eux s’étaient bien gardé d’en parler. Le nombril de Conrad se trouve en occident et, honnêtement, il n’a rien à faire du développement des autres pays qui n’ont qu’à choisir le même modèle que lui.

Parvenu à ce niveau de réflexion, Conrad aurait du aller se coucher et attendre la fin. Pas d’auto, pas de tourisme, pas de découvertes intellectuelles, que fait-il de la musique, de la lecture, de la peinture, ? Non, Conrad est un intellectuel écologiste radical. Il a donc pris la plume, pris la caméra et développé le concept de la société qu’il préconise. Vend-t’il ses productions ? Le succès aidant, n’a t’il pas peur de se retrouver avec trop d’argent ? Ou distribue t’il ses écrits sur le net ? En ce cas, il existe encore une catégorie de travailleurs dont Conrad a besoin: les communicants, ceux qui (hard ou soft) permettent à la communication, aux idées, aux images, aux vidéos, de parvenir à nos écrans, nos téléphones, nos ordinateurs, nos tablettes.

L’écologie radicale, un combat ?

Catégories
Ecologie

Niqab, automobile et société social-écologiste

Voici quelques mois déjà (Deep-Ecology-Hard-Ideology), j’avais eu l’occasion de citer un blog “invité de la rédaction du Monde” et de lui faire reproche d’une attitude totalitaire et extrêmement radicale: Biosphère (http://biosphere.blog.lemonde.fr/). Les choses ne s’arrangent pas. Toujours aussi anonyme, voici qu’en quelques jours l’auteur y a redéfini les grandes lignes de la société qu’il nous appelle à construire.

Tout d’abord, un post intitulé “Porter la burqa ou conduire, il faut choisir”. La similitude avec un slogan antialcoolique s’arrête ici, car il ne s’agit pas de l’obligation individuelle de faire l’un OU l’autre au lieu de faire l’un ET l’autre, mais d’une quasi obligation sociétale d’autoriser l’un et d’interdire l’autre. Mais pas selon l’ordre auquel vous croyez !

En effet la conclusion de l’auteur (?) est celle-ci: « Conduire une voiture porte-t-il atteinte à autrui ? Oui parce que la généralisation de la voiture individuelle n’est pas possible. Oui parce que le réchauffement climatique perturbe tous les écosystèmes et les conditions de vie qui en découlent. Oui parce que les générations futures ne pourront plus disposer du pétrole, ressource non renouvelable. « Nous ne devrions pas avoir la liberté de prendre le volant ». Qu’une personne porte la burqa ne gêne qu’elle-même, dans ses mouvements et dans sa vision du monde. Qu’une génération entière veuille rouler en automobile, et cela nous précipite vers une crise écologique majeure ».

Or, porter la burqa ou tout autre vêtement masquant le visage me gêne et, à mon sens, porte atteinte à une liberté fondamentale: celle du libre commerce sexuel. Je ne prône pas une société permissive ou libertine, je manifeste tout simplement pour une société dans laquelle toute femme et tout homme est libre de rencontrer qui elle/il veut, de se reconnaître, d’échanger, de se mélanger et plus si affinités. Un vrai écologiste devrait comprendre que la seule méthode pour enrichir et embellir la race humaine est celle du croisement de ses diverses variétés. Le port de la burqa est une méthode à la fois individuelle (celle du mâle) et collective ( la micro-société culturelle et cultuelle) d’interdire à tout homme étranger (esquimau, africain, indien, andin, ouest-européen ou autre !!) de s’approcher des femmes. La burqa joue exactement le rôle du fil barbelé et des caméras de vidéo-surveillance que la bourgeoisie place sur ses villas: interdiction d’approcher.

Ceci dit, je ne crois pas aux vertus législatives en la matière mais bien davantage à des postures pédagogiques.

Alors, la voiture ? dont nous ne devrions pas avoir la liberté de prendre le volant ? La thèse abruptement conduite est celle d’Ivan Illich, que l’on peut résumer ainsi: Tout outil, lorsqu’il se développe excessivement et que le système qui le détient devient “monopolistique”, est contre-productif. C’est le cas de l’automobile, dont les embouteillages, les accidents, la pollution, etc… etc…, ralentissent l’efficacité initiale jusqu’à la rendre moins efficiente que … la bicyclette. Ivan Illich a fait la démonstration du principe pour la voiture qui ralentit, pour le travail qui appauvrit, l’école qui abrutit, la médecine qui rend malade…

Biosphère veut donc interdire la voiture. Voudrait-il interdire l’école ? Ou les médecins ? Un tel choix me paraît relever d’un principe totalitaire, alors qu’il m’aurait paru acceptable et progressiste d’interdire l’automobile en ville ou sur les trajets domicile-travail, de préconiser la fabrication de véhicules économes en énergie, de mettre un terme aux mythes de virilité et de conquête que “véhicule” la publicité automobile, …

« L’escargot construit la délicate architecture de sa coquille en ajoutant l’une après l’autre des spires toujours plus larges, puis il cesse brusquement et commence des enroulements cette fois décroissants. C’est qu’une seule spire encore plus large donnerait à la coquille une dimension seize fois plus grande. Au lieu de contribuer au bien-être de l’animal, elle le surchargerait. Dès lors, toute augmentation de sa productivité servirait seulement à pallier les difficultés créées par cet agrandissement de la coquille au-delà des limites fixées par sa finalité. Passé le point limite d’élargissement des spires, les problèmes de la sur-croissance se multiplient en progression géométrique, tandis que la capacité biologique de l’escargot ne peut, au mieux, que suivre une progression arithmétique ». Illich lui-même nous explique que l’escargot garde sa coquille.

Donc, point d’automobile dans notre société écologique future ! Trois jours plus tard, c’est au tour de la publicité, de la télévision, du sport et du tourisme de ne « pas avoir d’avenir dans une société social-écologiste », au motif que ces activités participent du consentement des masses à la reproduction de la société dominante !

La publicité, je veux bien. Le sport-spectacle et les hyper-revenus des stars du ballon rond ou de la raquette, je veux bien. Mais la télévision dans laquelle tant d’hommes avaient placé des espoirs de développement culturel à sa création ? Mais le tourisme et sa variante d’éco-tourisme ou celle du tourisme solidaire. Je connais des touaregs du Niger qui préparent un projet de tourisme solidaire parce qu’ils ont besoin de visiteurs, simplement pour vivre !

Ces mêmes écologistes qui manient aussi le catastrophisme (celui, naturel, du volcan comme celui, dramatique et industriel, de la plate-forme pétrolière) pour annoncer la fin prochaine de notre société et, tant qu’à faire, de notre planète, sont ceux qui ont tenté de mobiliser l’opinion internationale pour arracher un accord à Copenhague. Maintenant que l’échéance est passée, les voilà qui reprennent un discours encore plus radical, plus caricatural, plus totalitaire.

Croient-ils vraiment qu’en prêchant un monde rural sans voiture, sans tourisme, sans télévision, sans sport, (sans quoi encore ?) ils vont réussir à convaincre mon voisin de trier ses déchets, faire son compost, marcher à pied, économiser l’énergie, acheter local, … ? Non, mon voisin n’aime pas les idéologues.

Histoire d’introduire un peu de désordre, j’ai choisi une image publiée par Yves Paccalet (http://www.yves-paccalet.fr/blog/2010/02/14/ecrasons-linfame/) dans un post en faveur de la lutte déterminée contre burqa et niqab. Si je ne me trompe, Yves Paccalet est aussi en faveur d’une limitation draconienne (trop à mon gré) des “droits automobiles”.